A connaître : L’avocat iranien de Mahsa Amini menacé de prison

, A connaître   : L’avocat iranien de Mahsa Amini menacé de prison
A-connaitre-Lavocat-iranien-de-Mahsa-Amini-menace-de

Voilà qui va vous convenir : Un nouvel article que je viens de trouver sur internet et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « la justice ».

Son titre (L’avocat iranien de Mahsa Amini menacé de prison) en dit long.

Sachez que l’éditorialiste (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Cet encart peut de ce fait être pris au sérieux.

Saleh Nikbakht, l'avocat  de Mahsa Amini, au Palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité, le 19 décembre 2023.

« En Iran, j’ai la liberté d’expression, mais pas celle d’après l’expression. » L’avocat renommé Saleh Nikbakht ne manque jamais d’humour et d’anecdotes pour adoucir ses propos, pourtant lourds sur l’Iran et le piètre état des droits humains dans son pays.

Depuis plus d’un an, l’homme de 71 ans est l’avocat de la famille de Mahsa (Jina) Amini, dont la mort, le 16 septembre 2022, en garde à vue pour une tenue jugée « pas assez islamique », a embrasé tout le pays. La vague de contestation à la suite du décès de l’Iranienne d’origine kurde de 22 ans, a été la plus longue et la plus intense de l’histoire de la République islamique d’Iran. La répression qui s’est abattue sur toute la société iranienne et a fait au moins 525 victimes civiles, n’a pas eu raison de la volonté de la famille de Mahsa Amini et de son avocat de réclamer justice.

Début décembre, les parents de Mahsa Amini ont été empêchés par les services de sécurité iraniens de quitter l’Iran pour la France où ils devaient recevoir le prix Sakharov, décerné pour la liberté de l’esprit par le Parlement européen à leur fille et au mouvement « Femme, vie, liberté ». Seul leur avocat a été autorisé à quitter le pays. Au Parlement européen, le 12 décembre, Saleh Nikbakht a lu, en kurde, le message de la mère de Mahsa Amini, Mojgan Eftekhari. « La douleur de Jina est éternelle pour moi, et elle est éternelle pour les gens du monde entier. Je crois fermement que son nom, à côté de celui de Jeanne d’Arc, restera un symbole de liberté », a-t-elle écrit.

A son retour en Iran le 22 décembre, Saleh Nikbakht a été longuement interrogé à l’aéroport international Imam Khomeini à Téhéran. Son téléphone, son ordinateur, son passeport et le prix Sakharov lui ont été confisqués. Les agents lui ont annoncé qu’il devrait prochainement se présenter à la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran, pour purger sa peine d’un an de détention. Le juriste a été condamné pour avoir accordé des entretiens à des médias, en Iran et à l’étranger, afin de dénoncer le traitement de la mort de Mahsa Amini par le pouvoir judiciaire.

« Je vais continuer, même si cela doit me tuer »

« Ils [la République islamique] sont très sensibles à mon sujet. Ils me disent de ne pas donner d’entretien aux médias, explique Saleh Nikbakht, rencontré à Paris avant son départ pour l’Iran. Mais je vais continuer, même si cela doit me tuer. »

Comme les Amini, Saleh Nikbakht est originaire de la ville de Saghez, située dans le Kurdistan iranien, dans l’ouest de l’Iran. « L’oncle de Mahsa a été mon professeur d’arabe au lycée », explique-t-il. Lorsque la jeune fille décède après son arrestation par la police, l’avocat publie sur sa chaîne Telegram (messagerie cryptée) un entretien du père de Mahsa Amini, qui rejette la version officielle des autorités. Depuis la mort de la jeune femme, les dirigeants iraniens n’ont eu de cesse de répéter qu’elle n’avait pas été maltraitée par la police, mais qu’elle est décédée à cause de ses antécédents médicaux. L’avocat est contacté d’emblée par la famille de la défunte qui lui demande de la représenter. Saleh Nikbakht accepte sans hésiter. « J’ai à mon actif la défense des journalistes, des activistes politiques, des écrivains, des syndicalistes et des gens appartenant aux minorités ethniques. J’ai déjà sauvé de la peine de mort trente et une personnes », explique celui qui, depuis quarante ans, en juriste chevronné, s’appuye sur la loi pour confronter les autorités iraniennes.

Il vous reste 50% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Bibliographie :

Droit fiscal/Le régime communautaire des sociétés mères,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.

Justice,(la couverture) . Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….

Procédure pénale,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.