Cet article, dont la thématique est « la justice », vient d’être vu sur le web, notre staff est heureux de vous en produire le contenu principal dans cette publication.
Son titre (« Attention à l’émotion », avertit l’avocat de Maxime Guyennon) est évocateur.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez de ce fait faire confiance aux informations qu’il divulgue.
Voilà ll’article en question :
La porte n’est pas encore refermée sur Maxime Guyennon. Me Frédéric Dutin, son conseil, a mis le pied dans l’embrasure. « Attention à l’émotion », lance-t-il aux jurés, ce jeudi 21 septembre, en début d’après-midi. Deux heures avant, l’avocat général a requis quinze…
La porte n’est pas encore refermée sur Maxime Guyennon. Me Frédéric Dutin, son conseil, a mis le pied dans l’embrasure. « Attention à l’émotion », lance-t-il aux jurés, ce jeudi 21 septembre, en début d’après-midi. Deux heures avant, l’avocat général a requis quinze années de réclusion criminelle pour les deux agresseurs de Philippe Monguillot. Sans distinction.
L’avocat livre une plaidoirie précise. Décortique les secondes. Pour lui, les violences de son client n’ont pas entraîné la mort du chauffeur de bus de Bayonne. Il faut une requalification. De coups mortels à violences aggravées. De la réclusion criminelle à perpétuité à quatorze ans de prison au maximum. Reste à convaincre la cour d’assises.
Deux scènes
Me Dutin ne nie pas le rôle de son client dans le début de l’échauffourée. « Il a participé à un fait collectif de violence pour lequel il sera condamné. Il reconnaît un coup de poing, un coup de pied. » Philippe Monguillot est au sol. Commotionné. « Ces violences, c’est quinze jours d’interruption totale de travail (ITT). C’est factuel. Le légiste l’a dit. »
La suite fait débat. « Il y a une interruption incontestable (de la bagarre, NDLR). Elle permet à Guyennon de retenir Manai. M. Monguillot se relève. Il y a un laps de temps. » S’y niche le début d’une autre scène de violence, « que mon client n’a pas voulue ». Me Dutin liste les témoignages décrivant « le copain en t-shirt blanc » tentant de retenir Wyssem Manai, de le repousser, « peut-être par peur de retourner au trou ». Il rappelle ceux des témoins qui, pensant que le tabassage était terminé, portent secours à Philippe Monguillot. Le chauffeur se relève et parvient à faire quelques pas. Avant l’ultime coup de poing de Wyssem Manai, qui a surgi en courant. C’est la chute. Elle est fatale.
« Ce n’est pas le temps qui compte, argumente Me Dutin. Ce n’est pas parce que l’ensemble ne dure que deux minutes, que c’est une scène unique. » L’avocat cite le Code pénal. « Il n’y a aucune violence simultanée de Maxime Guyennon, lors de la dernière scène. Il ne frappe plus. Ce ne peut plus être une scène unique. Même si elle se joue dans le même lieu, les choses se sont déplacées. » En résumé : « M. Monguillot a chuté parce qu’un dernier coup lui a été porté. » Il est mort à cause de ça.
Bibliographie :
Étude historique sur l’organisation de la justice dans l’antiquité et les temps modernes/04,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.
Justice aux Canadiens-Français !/Chapitre X,Clicker Ici .
Omar m’a tuer,Ouvrage .