Sur le web : Nicole Bonnefoy face à ses « haineux » antivax au tribunal

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Sachez que la date de publication est 2023-10-03 16:10:00.

Elle avait porté plainte, comme sa collègue, la députée Horizons de la Moselle, Isabelle Rauch et un chef de service adjoint du CHU d’Amiens Picardie, Michel Slama qui avaient affiché, dans des contextes différents, des propos pro-vaccin.

Les enquêtes ont permis de remonter jusqu’à un groupe italien, baptisé Vivi, ou V_V, très actif contre le « nazisme sanitaire », antivax à l’extrême. Et à leurs relais en France. Ils sont une dizaine, jugés depuis lundi. « Des citoyens classiques, que décrit Rachid Rahmani, l’avocat de Nicole Bonnefoy. Pas ceux que l’on voit en correctionnelle. Ceux qui ont harcelé Nicole Bonnefoy sont employés dans l’entreprise familiale, aide soignante, secrétaire de mairie à la retraite, citoyen néerlandais installé en France ». Il y a encore dans le box un chef d’entreprise, une dame âgée… « Tous sont vraiment très antivax, mais disent qu’ils ne se rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient, qu’ils sont non-violents, qu’ils ne mesuraient pas les conséquences ». Deux de leurs avocats ont suggéré qu’il s’agissait d’injures ou de diffamation, pas de harcèlement, comme le stipule la prévention.

Comme des enfants qui auraient fait une bêtise

Ils seraient « comme des enfants qui ont fait une bêtise, ironise Nicole Bonnefoy. Mais ce ne sont pas des enfants ». Les prévenus ne se connaissent pas, sont répartis par groupes, en fonction des victimes ciblées. Pourquoi Nicole Bonnefoy ? « Parce que les gens de Vivi l’ont désignée. Elle avait fait un post, il fallait copier coller des messages haineux, explique l’avocat. Mais aucun ne la connaissait. La plus jeune a 35 – 40 ans, la plus âgée 65 ». Rachid Rahmani a bien tenté de savoir, à l’audience, qui organisait les choses, comment sa cliente avait été choisie. Les réponses des prévenus ont été évasives. Ils n’ont reçu qu’une notification Telegram. Et les gendarmes ont ciblé parmi les cyberharceleurs ceux qui avaient posté plus de dix commentaires. « On les a interrogés sur ce qu’était la violence, eux qui se disent non-violents. Ils ont dit qu’ils n’avaient pas l’intention de faire souffrir, revendiquent une action politique. »

« C’est terrible, c’est violent », tacle Nicole Bonnefoy, qui s’est demandé jusqu’où pourrait aller cette violence. Elle se souvient qu’elle s’était mise à filtrer les rendez-vous à sa permanence, dont les portes étaient jusque-là ouvertes, qu’elle avait retiré ses agendas publics des réseaux sociaux, que les gendarmes faisaient des rondes autour de chez elle. « C’est de l’intimidation ». De ce procès, elle attend une condamnation. « Cette violence-là, il faut qu’ils l’intègrent ». Mais elle l’affirme aussi. S’il fallait le refaire, elle afficherait publiquement la même position. « Il faut se tenir droit. Ne pas se laisser impressionner. Ils doivent payer ».

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Justice aux Canadiens-Français !/Adresse,Ouvrage .

Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de cartes postales/A. Papeghin,Le livre .