Sur internet : Sa passion pour les armes à feu le conduit devant le tribunal de Saint-Brieuc

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La date de parution est 2024-03-04 10:20:00.

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Le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) était amené à juger, jeudi 29 février 2024, un jeune homme à la personnalité singulière. A la barre de la salle d’audience, celui qui répétera à plusieurs reprises qu’il aurait souhaité faire carrière dans l’armée se tient droit, presque au garde à vous, la tête haute.

Libre mais escorté

Malgré le fait d’avoir été laissé libre après son audition devant les enquêteurs, c’est encadré par une escorte que le prévenu se présente au tribunal. Il n’a pas respecté le contrôle judiciaire qui lui avait été notifiée.

Au sortir d’un rendez-vous auprès de l’ADAJ (Association Départementale des Alternatives Judiciaires) au tribunal de Saint-Brieuc, l’intéressé s’est rendu dans une armurerie briochine afin de s’acheter une dague. Un achat qui lui a coûté la liberté en attente de son jugement.

Un arsenal embarqué

Dans la nuit du 22 au 23 décembre 2023, un peu après minuit, les gendarmes de Lamballe interviennent près d’un parc d’éoliennes pour ce qu’ils pensent être du braconnage. A leur arrivée, ils constatent la présence de deux véhicules. Ils ne parviennent à en contrôler qu’un, celui du prévenu.

Le trentenaire, inconnu des services de police et gendarmerie, indique aux enquêteurs qu’il ne faisait que tirer sur des cibles. Dans le coffre de son véhicule, les gendarmes y découvrent un petit arsenal. Cinq armes à feu, un casque lourd avec caméra nocturne thermique, cinq chargeurs, quatre boîtes de cartouches…

La détention de certaines armes saisies est illégale. De plus, le prévenu n’a pas hésité à en modifier certaines afin de les rendre semi-automatiques. Cette modification entraine un changement de catégorie de l’arme.

« Je préfère garder le silence »

Devant les enquêteurs, il a reconnu détenir plusieurs autres armes à feu. Certaines sont stockées dans dans des box. Au tribunal, le prévenu s’est montré moins loquace préférant répondre simplement : « Je préfère garder le silence. »

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L’individu se dit prêt à défendre son pays, se décrit comme un solitaire.

Le Ministère public, après avoir rappelé la potentielle dangerosité du prévenu que l’expert psychiatre n’a pas hésité à qualifier de « monomaniaque », requiert une peine d’un an d’emprisonnement avec maintien en détention.

Violences en réunion

Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le prévenu à huit mois d’emprisonnement. Les armes saisies sont définitivement confisquées. L’interdiction d’en détenir de nouvelles est prononcée pour une durée de 15 ans.

L’intéressé n’en a pas pour autant terminé avec ses déboires judiciaires. Des faits de violences en réunion commis à l’encontre de membres de l’association La Serre de St Brieuc, le 17 novembre dernier, lui sont également reprochés. Ce jour-là, trois individus cagoulés et armés de battes de baseball avaient fait irruption dans le local de cette association. Ses deux comparses ayant formulé une demande de renvoi en ouverture des débats, le nouveau rendez-vous judiciaire est fixé au 16 mai prochain.

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