Dans le cadre de notre objectif de vous informer, nous publions ci-dessous un post vu sur internet il y a peu. La thématique est «la justice».
Son titre séduisant (Procès des attentats| L’avocat Mayence à Abdeslam : « vous êtes un triste sir ») est évocateur.
L’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez donc donner du crédit à cette information.
Sachez que la date de publication est 2023-06-15 06:50:00.
Très démonstratif et avec fermeté, Jean-Philippe Mayence a rappelé au jury, pendant près de trois heures, tous les arguments nécessaires à la condamnation des accusés. Il a d’abord personnalisé sa cliente, victime des attaques à Zaventem. « Ma cliente a choisi de ne pas venir témoigner, de ne pas avoir des larmes devant ceux qui ne les méritent pas. » Il raconte ainsi comment cette dame « polyglotte et raffinée » a choisi d’accompagner des dizaines de victimes en dehors de deux associations connues afin de leur offrir une assistance psychologique au sein de la Villa royale à Ostende. « Elle a sauvé 9 personnes du suicide, » assure son conseil.
Mais ceux que Me Mayence ne veut pas voir sauvés, ce sont les accusés. Particulièrement ceux du box dont il condamne l’attitude pendant ce procès. « Des êtres froids, haineux, sans aucun respect. J’ai été choqué voire scandalisé de leur attitude.«
L’avocat a bousculé un à un les accusés. Mais ceux-ci sont restés stoïques malgré la répétition des salves verbales. « Vous êtes un assassin, vous êtes un assassin. Et vous le serez encore plus après le verdict ici, » assène-t-il à l’adresse de Salah Abdeslam qu’il qualifie de « triste sir. » Ce dernier et sa défense ont rappelé qu’il avait été arrêté quatre jours avant les attentats. Mais pour Mayence, « Il s’est tu et a permis à ses frères d’aller au bout. J’imagine le bonheur qu’il a eu en prison le 22 mars... »
Abrini qui ne se fait pas exploser ? « Ce n’est pas par humanité, par peur de tuer que vous avez fui mais par peur de mourir.«
Mais la saillie la plus cinglante a peut-être été celle qui a été adressée à Bilal El Makhoukhi, un accusé qu’on pourrait considérer de second rang et qui a déjà effectué près de 7 ans de détention préventive. L’avocat met le jury en garde : « voilà bien quelqu’un qui est inquiétant, qui est bourré de radicalisme. Son heure est peut-être proche. Il attend qu’une chose : être dehors, de reprendre tout ce qu’il a laissé et qui est prêt à l’emploi. » Il fait ainsi allusion aux armes de la cellule terroriste qui ont été confiées à l’accusé et qui n’ont jamais été retrouvées.
Wilmotte : « ce ne sont pas des guerriers »
Dans un style plus transversal, Alexandre Wilmotte – représentant un entraîneur de football qui partait en tournoi avec son équipe de jeunes à Barcelone – a qualifié les accusés de « barbare. »
Certains d’entre eux ont reconnu leur implication dans la commission des attentats. « Et j’espère qu’on ne va pas nous chanter une autre chanson... » Une autre chanson qui débutera mardi prochain (20 juin) avec les plaidoiries de la défense.
Il n’y a pas de logique de guerre, s’oppose l’avocat. Une logique évoquée par certains accusés et » où les victimes deviennent coupables : ‘c’est de votre faute et on est en guerre avec vous’. La guerre aussi a ses règles : on ne tire pas au hasard sur des hommes, des femmes et des enfants.
On est donc très loin de considérer les accuser comme des guerriers. Ce sont des vulgaires assassins.«
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