Ca se propage sur le web : Au tribunal judiciaire de Brest, « une femme hystérique ou homme tortionnaire ? »

Je viens de découvrir ce post sur le propos « la justice ». Avec régal nous vous en livrons le principal plus bas.

Le titre saisissant (Au tribunal judiciaire de Brest, « une femme hystérique ou homme tortionnaire ? ») résume tout le texte.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

L’article a été diffusé à une date indiquée 2023-09-23 13:19:00.

Ce vendredi 22 septembre 2023, Christophe Subts, le président du tribunal judiciaire de Brest, commence sa première affaire de la journée par la lecture de la plainte d’une femme, qui dénonce les violences de son concubin, commises le 29 mars 2023 à Brest. « Je vis avec lui depuis le 5 juin 2021, raconte-t-elle. Il a 48 ans et nous avons 20 ans de différence. Nous avons un enfant né en janvier, dont il ne s’occupe jamais. Nous nous sommes disputés car j’ai raté mon rendez-vous chez le coiffeur, à cause de son retard. Il m’a tiré les cheveux. Je l’ai mordu. Puis il m’a donné des coups de pied en me traitant de sous merde, avant de me mettre dehors. Depuis le début de notre relation, il m’empêche de sortir. Une nuit, il m’a fait dormir nue dans la cave. J’ai fait deux tentatives de suicide… ».

Au terme de sa lecture, le magistrat conclut : « On imagine le calvaire, d’après ce qu’elle dit ». L’avocat de la défense, Me Ronan Appéré, corrige aussitôt : « Ce qu’elle prétend, monsieur le président ! ». À ses côtés se tient son client, dont l’état de récidive légale est souligné, son casier judiciaire énumérant neuf condamnations. Mais coup de théâtre, la plaignante, qui s’est vu délivrer quatre jours d’interruption totale de travail en mars, vient d’adresser un courrier au tribunal, non pas pour se constituer partie civile, mais pour annoncer au juge : « Nous nous aimons et je retire ma plainte ! ».

« Une chiffonnade »

Ces derniers mots esquissent un sourire sur le visage du quadragénaire, qui nie les faits. En répétant que ce n’est qu’une « chiffonnade », il dresse le portrait de celle qu’il « essaie de quitter depuis un an » : « impulsive, jalouse et hystérique ! ». Pour les tentatives de suicide ? « Je l’ai vue se mettre des coups ! », affirme-t-il. Et de résumer : « Je suis tombé sur une femme qui est amoureuse de moi. Elle ne veut que moi ! ». Son conseil s’empresse alors de remettre au juge les preuves d’un harcèlement dont il serait victime de la part de sa concubine : depuis les faits, il reçoit en effet 400 à 500 appels téléphoniques par jour. Le président interroge aussitôt le prévenu : « Ou bien c’est une hystérique maladive, ou bien vous êtes un tortionnaire ». De l’estrade du parquet tombent des arguments en faveur d’une réponse : « Il y aurait donc des bleus sans violences ? » et « Pourquoi une couette a-t-elle été retrouvée dans la cave ? ».

Un emprisonnement de douze mois, dont six avec un sursis probatoire, a ainsi été requis. Parmi les nombreux messages harcelants de la plaignante, l’avocat de la défense en lit un : « J’ai envie de faire l’amour avec toi » (accompagné de photos). Et questionne : « Vous croyez que c’est une femme soumise ? ». Le juge tranche alors : la culpabilité reconnue du mis en cause est sanctionnée d’une peine de neuf mois de prison, assortie d’un sursis probatoire de deux ans.

Bibliographie :

Des conspirations et de la justice politique/VII,Ouvrage .

L’efficience en droit pénal économique : étude de droit positif à la lumière de l’analyse économique du droit,Le livre . Ouvrage de référence.

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