Retour sur l’éditorial : Tribunal : une semaine après sa sortie de prison, un Quimperlois condamné à six mois de prison – Quimperlé

Voici l’essentiel d’un « papier journalistique » que notre équipe vient de identifier sur le web. Le thème va parfaitement vous intéresser. Car la thématique est « la justice ».

Son titre (Tribunal : une semaine après sa sortie de prison, un Quimperlois condamné à six mois de prison – Quimperlé) est sans ambages.

L’écrivain (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.

Les infos communiquées sont de ce fait présumées véridiques.

Sachez que la date de parution est 2023-03-28 13:45:00.

Voici lle « papier » :



« Je n’avais pas vu. C’était à la toute fin du papier de ma liberté conditionnelle. C’était une petite croix », a raconté le prévenu, un Quimperlois âgé de 33 ans, qui comparaissait devant le tribunal de Quimper, mardi 28 mars, pour menaces de mort et outrages.

Condition de sa remise en liberté conditionnelle ? Loger chez la mère de son enfant. Cette « petite croix » ? Son interdiction de contact avec un ami et de paraître à son domicile. Résultat des courses ? Il n’ira pas chez la mère de son enfant et se rendra, dès sa sortie de prison, chez cet ami qu’il ne devait pas fréquenter. Et ce en état d’ivresse.

« À la moindre mouche qui pète »

Lors de son interpellation, il avait un taux d’alcool de près de 2 g/l de sang. Mais ce n’est pas tout. Si les militaires ont interpellé le prévenu, c’est parce qu’ils avaient été requis par un voisin affirmant avoir été victime de menaces de mort de la part du trentenaire. « Fils de p***, j’ai tout ce qu’il faut pour te tuer et t’enterrer », aurait-il déclaré. « Je conteste absolument les faits », a rétorqué le prévenu avant de se lancer dans un monologue depuis le box du tribunal.

« Depuis qu’il habite dans le quartier, il se plaint de tout le monde. De moi, de Paul, de Pierre, de Jacques. À la moindre mouche qui pète, il appelle les gendarmes. Même eux, ils en ont marre. Ça fait déjà deux fois qu’il m’envoie au tribunal pour des menaces. Mais je ne l’ai jamais menacé », a-t-il indiqué avant d’insister : « Ce qu’il dit, c’est n’importe quoi. Oui, c’est vrai qu’il y a eu des nuisances sonores et on a payé des amendes. Mais je ne l’ai pas menacé ».

« Paysan de tes morts »

Mardi, le Quimperlois comparaissait aussi pour avoir insulté les gendarmes qui étaient venus l’interpeller : « Bande d’enc***** », « Paysan de tes morts ». « Ça veut dire quoi ? », a alors demandé la présidente du tribunal. « Paysan… bah, c’est comme un schlag. Les paysans, ils travaillent la terre. Ils jurent leurs morts par la terre », a-t-il détaillé sans pouvoir apporter une réelle définition de cette « insulte ».

« J’étais dépassé par les évènements. La panique, la peur de retourner en prison. Je regrette et j’en assume la responsabilité », a déclaré le prévenu dont le casier judiciaire comporte dix mentions. « Il faut dire stop à monsieur. Ça suffit », a déploré le procureur Jean-Baptiste Doubliez, requérant huit mois de prison ferme et une interdiction de fréquenter la ville de Quimperlé. Déplorant que l’on puisse « accuser tout le monde de menaces de mort sans preuves, sans témoins », Me Isabelle Barraud du Cheron, l’avocate du prévenu, a plaidé la relaxe pour les menaces de mort et la clémence pour les outrages. Mardi, le tribunal de Quimper a relaxé le prévenu pour les menaces de mort au bénéfice du doute mais a condamné le prévenu pour les outrages à six mois de prison ferme.

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