Retour sur l’article : Le Sénégal condamné par la justice française à indemniser un coaccusé dans l’affaire Karim Wade

Nous nous empressons de faire la lumière sur cet éditorial qui vient d’être publié, dont la thématique est «la justice».

Son titre (Le Sénégal condamné par la justice française à indemniser un coaccusé dans l’affaire Karim Wade) parle de lui-même.

L’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Les révélations communiquées sont par conséquent estimées conformes.

La date de parution est 2023-07-22 17:03:00.

Voici lle « papier » dont il s’agit :

La Cour de cassation française a condamné l’État du Sénégal à verser 256,8 millions d’euros (environ 168,5 milliards francs CFA) de dédommagements à l’homme d’affaires Bibo Bourgi, coaccusé dans l’affaire du Sénégal contre Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade.

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1 mn

Avec notre correspondant à Dakar, Birahim Toure

Le 12 octobre 2021, l’État du Sénégal avait été condamné par la Cour d’appel de Paris à payer des dommages et intérêts avoisinants 256 millions d’euros à Ibrahim Aboukhalil, dit Bibo Bourgi. Une décision attaquée par l’État du Sénégal devant la Cour de cassation de Paris, qui l’a débouté.

Brahim Aboukhalil, condamné en 2015 par la cour de répression de l’enrichissement illicite, devrait donc être dédommagé par l’État du Sénégal à hauteur de 256,8 millions d’euros. Déjà en 2019, la commission des Nations unies pour le droit commercial international avait arbitré entre l’État sénégalais et l’homme d’affaires ami de Karim Wade en faveur de Bibo Bourgi.

La CREI, aujourd’hui dissoute, l’avait condamné, saisi et vendu tous ses biens immobiliers. Pour Me Corinne Dreyfus Schmidt, avocate de Brahim Aboukhalil, « c’est donc une grande victoire ». Elle a salué « la pugnacité de M. Aboukhalil qui était victime d’une injustice totale orchestrée qui a consisté à une violation de ses droits élémentaires, de la spoliation et la confiscation de tous ses biens en toute illégalité et des traitements inhumains et dégradants ».

Les avocats de l’État sénégalais, tout comme le ministre de la Justice et le porte-parole du gouvernement, n’ont répondu à nos sollicitations. Les avocats de Karim Wade, condamné lui aussi en 2015 par la CREI attendent de parler avec leur client avant de se prononcer.

A lire:

Dangereuses intentions,Le livre .

Justice aux Canadiens-Français !/Chapitre XVI,Ouvrage .

Systèmes juridiques communautaires/Les actes de droit dérivé dans les autres piliers de l’Union européenne,Le livre .