Quoi retenir de ce texte : Tribunal : des parents condamnés pour des violences sur un adolescent à Brest – Brest

Fidèle à sa mission, ce blog va porter à votre connaissance un article qui se propage sur internet. La thématique est «la justice».

Son titre suggestif (Tribunal : des parents condamnés pour des violences sur un adolescent à Brest – Brest) en dit long.

Sachez que l’éditorialiste (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.

Les infos publiées sont en conséquence réputées véritables.

L’article a été divulgué à une date notée 2023-03-11 12:14:00.

Texte dont il s’agit :



Une famille recomposée s’équilibre quand chacun y trouve sa place. Ce qui n’est pas toujours le cas comme l’illustre une affaire présentée le vendredi 10 mars 2023 devant le tribunal judiciaire de Brest réunissant, à la barre une femme de 33 ans et un homme de 34 ans. Il est reproché au couple d’avoir commis des violences sur un mineur de 15 ans dans les environs de Brest.

« Je tiens à présenter mes sincères excuses à mon fils »

Avec son fils né en 2008 d’une précédente union, la trentenaire rencontre un nouveau compagnon. De leur relation, naissent deux enfants âgés, à ce jour, de 5 et 6 ans. Mais le climat est tendu au sein de cette famille où le garçon de 14 ans s’oppose régulièrement à sa mère. Puis, il y a cette fois de trop, lors d’une soirée de septembre 2022. La mère ne « maîtrise plus » après une énième querelle avec son aîné dans une ambiance survoltée par les pleurs des autres enfants. Leurs cris attirent le beau-père qui fait face au garçon « hystérique, rouge de colère jusqu’à baver » l’insultant de « sale bâtard », le poing levé. Excédé, l’homme plaque l’adolescent au sol en lui donnant des gifles alors que la femme inflige des coups de pied à son fils. Quelques jours plus tard, constatant des hématomes sur le visage de cet élève au collège, une assistante sociale fait un signalement et la machine procédurale s’accélère avec entre autres le placement de la victime de ces violences. Comme des pénitents à la barre, les deux adultes semblent perdus. Épaulée par son concubin honteux, la prévenue éclate en sanglots pour dire : « Je tiens à présenter mes sincères excuses à mon fils ».

Une réconciliation « n’efface pas les hématomes ! »

Les mis en cause doivent affronter les paroles de l’avocate de la partie civile, Me Léa Perennes qui s’indigne « de la violence inouïe et disproportionnée subie par un enfant de 14 ans ! ». En écho, le représentant du parquet, Vincent Varlet rappelle qu’ « être parent, c’est être responsable » insistant dès lors : « On n’élève pas un enfant en le mettant à terre et en le frappant ! ». Viennent enfin les plaidoiries de la défense. D’abord celle de Me Florence Béloeil-Benoist pour la mère qui pointe « la difficile éducation des enfants avec les réseaux sociaux ». Celle ensuite de Me Manon Groux pour le beau-père qui expose « le rôle ambigu de celui-ci faisant le tampon entre sa compagne et l’enfant ». « Lui non plus ne trouve pas sa place », ajoute-t-elle. Les débats s’achèvent néanmoins sur une note encourageante puisque le trentenaire indique s’être réconcilié avec son beau-fils. « On s’est serrés l’un à l’autre en s’embrassant », dit-il. Reste la sanction judiciaire soit une peine de prison de six mois avec sursis pour lui et trois avec sursis pour la mère. En la prononçant, le président Xavier Jublin précise : « Tant mieux si vous vous êtes pris dans les bras en faisant des câlins, mais ça n’efface pas les hématomes ! »

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