Voilà un tout nouvel éditorial qui va grossir notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre saisissant (Qualifié de «danger public» par le tribunal, un chauffard écope de 30 mois de taule) est sans équivoque.
Sachez que le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Le post peut ainsi être pris au sérieux.
L’encart a été divulgué à une date indiquée 2023-08-15 18:30:00.
Un chauffard qualifié de «danger public» par le tribunal devra retourner derrière les barreaux pour purger 30 mois de taule après sa huitième infraction en matière de conduite avec les capacités affaiblies.
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«Il est manifeste que vous êtes aux prises avec une problématique d’alcool, qui est difficile à régler. Ça, ça vous appartient», a déclaré mardi le juge Christian Jarry en s’adressant à Daniel Paquet, au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
«Une chose est sûre, c’est qu’avec une telle problématique, prendre le volant est quelque chose d’inadmissible. Dans votre condition, conduire un véhicule automobile, c’est faire de vous un danger public», a ajouté le magistrat.
Le juge Jarry a ainsi entériné une suggestion commune de 30 mois de pénitencier présentée par la Couronne et de la défense. Le mécanicien de Sainte-Hélène-de-Bagot est aussi visé par une interdiction de conduire de 10 ans.
«Ça aurait même pu être une peine plus sévère que ça», a indiqué le juge Jarry.
Paquet, 51 ans, avait plaidé coupable en mars dernier à trois chefs d’accusation pour capacité de conduite affaiblie par la drogue ou l’alcool, avoir conduit malgré une interdiction et refus d’obtempérer.
Devant chez lui
Le 4 juin 2022, un citoyen avait contacté les autorités pour un véhicule qui avait une conduite erratique. Les policiers ont plus tard localisé Daniel Paquet, au volant, devant sa propre résidence.
Ils ont rapidement aperçu les yeux rouges du multirécidiviste, la présence d’une bière ainsi qu’une odeur d’alcool.
Les policiers ont noté que Paquet avait également une bouche pâteuse, une absence de dextérité fine et qu’il a vacillé à sa sortie du véhicule.
Il a même refusé de suivre les policiers au poste pour souffler dans un appareil éthylométrique.
«J’ai bien compris. Je suis un épais. Je vais vivre avec», leur aurait-il déclaré.
À risque
Il s’agissait d’une huitième infraction en semblable matière pour Daniel Paquet.
«L’agente de probation conclut qu’il y a toujours un risque de récidive à ce stade-ci, considérant que monsieur a repris la consommation», a indiqué en cour Me Rosalie Audette-Bourdeau, procureure de la Couronne, en référence au rapport présentenciel qui a été produit.
Plus récemment, en 2016, Daniel Paquet avait écopé de 15 mois de prison pour conduite avec les capacités affaiblies.
Il avait été épinglé avec le double de la limite d’alcool permise dans le sang.
Selon le journal L’Express, le juge Gilles Lafrenière avait tenu compte, en prononçant sa peine, du fait que 10 années s’étaient écoulées depuis sa dernière condamnation.
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