Information toute fraiche : Tribunal de Perpignan : « Ces cartouches de pistolet ? C’est pour faire des porte-clés »

Notre staff va porter à votre connaissance ce post qui vient de paraître, dont le propos est «la justice».

Le titre saisissant (Tribunal de Perpignan : « Ces cartouches de pistolet ? C’est pour faire des porte-clés ») est évocateur.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu.

Vous pouvez de ce fait donner du crédit à cette édition.

Le post a été édité à une date indiquée 2022-12-03 11:53:00.

Voilà ll’article en question :

Pour la énième fois Alfredo a été contrôlé au volant d’une voiture alors qu’il n’a pas de permis, mais le dossier ne s’arrête pas là…

Ce 25 novembre la police de Perpignan remarque un conducteur qui a omis de boucler sa ceinture de sécurité. Le véhicule est stoppé, l’homme est contrôlé. Son permis de conduire a été annulé de longue date. Et puis, il y a le contenu « hétéroclite » de sa sacoche. Un petit peu de cannabis et quatre cartouches d’arme à feu, du calibre 7,65, 9mm et 30.

Le voici poursuivi pour conduite sans permis en récidive, usage de stupéfiants, également en récidive, et détention d’arme de catégorie B. De quoi l’envoyer directement devant le tribunal en comparution immédiate.

Bon, d’accord, il conduisait sans permis, mais juste pour faire une petite course. 
De l’herbe de cannabis ? Pas du tout. Du CBD, comme traitement de substitution pour arrêter la drogue.
Les cartouches ? Trouvées par un jeune du quartier. « Je voulais en faire des porte-clés ».

Tribunal et parquet semblent avoir quelque doute sur la sincérité des déclarations faites par le prévenu.

« Il est déjà dans l’attente d’une mesure d’aménagement de sa dernière peine, datée de juin 2022 et il se permet de commettre de nouvelles infractions », blâme le procureur. Il requiert 3 mois ferme.

« Les faits pour lesquels il a été condamné cette année remontent à 2017 », relativise Me Large. Depuis, il s’est sorti de l’enfer de la toxicomanie. On me parle de cannabis mais je n’ai aucun test dans le dossier. On ne peut donc affirmer qu’il s’agit de drogue. La relaxe doit être prononcée sur ce point. Les cartouches ne sont-elles pas démilitarisées ? On ne le sait pas plus ! »

Le tribunal relaxe le prévenu pour la détention de stups mais le condamne pour le reste à 4 mois de prison avec maintien en détention.

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