Dernière actualité toute fraiche : les prostituées se servent de photos de belles femmes comme appâts sur les réseaux sociaux

En visitant internet nos rédacteurs ont trouvé un post qui risque de vous ravir. Sa thématique est « la justice ».

Son titre suggestif (les prostituées se servent de photos de belles femmes comme appâts sur les réseaux sociaux) parle de lui-même.

L’éditorialiste (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

Ce papier peut en conséquence être pris au sérieux.

La date de publication est 2023-07-20 05:12:00.

Il résulte de l’économie des faits que la partie civile Adja  M. Nd. a été avisée de la circulation de sa photo sur les réseaux sociaux comme étant une prostituée. Ainsi, elle a porté plainte à la division des investigations criminelles contre le ou les auteurs de ce fait. 
Par la suite, les investigations menées par les limiers ont permis de mettre la main sur Amy Mb. et Sophie S. Ces derniers ont révélé que les auteurs de ces publications sont Abdoulaye D. et Khalifa I. G. L’enquête a révélé que les mis en cause utilisaient les photos d’honnêtes citoyens pour les exposer dans les réseaux sociaux en y incrustant des numéros de téléphone. L’objectif était de trouver des clients. C’est par ce procédé que les deux mis en cause parvenaient à avoir des clients. Pis, les limiers ont découvert que leurs téléphones portables étaient remplis de photos de ce genre. 
À la barre, Amy Mb., une prostituée et mère célibataire de trois enfants, laissera entendre qu’elle ne savait pas comment ils faisaient les annonces. « Je lui envoie seulement les numéros pour qu’il fasse des annonces sur moi afin que je puisse avoir des clients », se défend-elle. 
Quant à Sophie S. également mère célibataire de trois enfants dira qu’elle n’a rien à voir dans cette affaire. Elle raconte que les policiers l’ont trouvée chez elle et l’ont embarquée. « Je fais cette pratique certes, mais pas avec eux. Celui qui gère mes publications se trouve à l’étranger. Je lui donne seulement un numéro de téléphone et c’est lui qui se charge du reste », mentionne t elle. 
Cheikhouna K, livreur de son état, laisse entendre qu’il avait abandonné cette pratique depuis. « Mais c’est Amy Mb. qui m’a recontacté pour que je lui fasse des annonces. J’avais au début refusé, mais elle m’a confié qu’elle était confrontée à des problèmes familiaux. C’est dans ces circonstances que je l’ai aidée », dit-il. 
Quant à Abdoulaye D, dépeint comme le cerveau de cette  mafia, il a reconnu avoir eu la photo de la plaignante via Instagram. « Quand j’ai pris la photo, je l’ai utilisée pour faire l’annonce d’Amy Mb, mais j’ignorais que cet acte allait nuire à quelqu’un et que c’était interdit par la loi », se dédouane le comparant. 
Lors de son réquisitoire, le maître des poursuites a souligné que les faits peuvent être reprochés aux prévenus indépendamment de la présence de la partie civile parce que l’action publique continue. Selon lui, il est ressorti des débats d’audience qu’ils ont collecté des images d’autres personnes.  Concernant la collecte illicite de données à caractère personnel reprochée aux trois prévenus, le parquet indique que le délit est constitué, car il y a suffisamment d’images qui se trouvent dans leurs téléphones portables. 
Concernant Amy Mb. et Sophie S., elles ont envoyé des images à leurs co-prévenus.  Cela veut dire que la complicité est constituée parce qu’elles ont sollicité leurs services. Elles savaient que cette publication était faite à des fins de prostitution. 
Pour finir, le représentant du ministère public a requis 2 deux ans dont 6 mois ferme contre les trois mis en cause et deux ans dont 1 mois ferme contre les dames. 
La défense a plaidé une application bienveillante de la loi pénale. 
Au finish, la présidente de la séance a suivi le réquisitoire du parquet en relaxant Amy Mbaye et Sophie Sarr du chef de collecte illicite de données à caractère personnel. Elle déclare les trois hommes coupables et les condamnent à deux (2) ans dont 6 mois ferme. Quant aux deux dames, elles seront condamnées à deux (2) ans dont 1 mois ferme.

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