Notre équipe a remarqué un éditorial sur le web dont le thème est «la justice».
Son titre (Paris défend sa candidature pour accueillir une autorité européenne) parle de lui-même.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable pour d’autres posts qu’il a publiés sur internet.
Sachez que la date d’édition est 2024-01-30 03:56:00.
Voilà lle « papier » :
La France va défendre ce mardi au Parlement européen sa candidature pour accueillir à Paris une autorité européenne de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (AMLA) qu’elle dispute à huit autres villes. Conduite par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, la délégation française à Bruxelles sera auditionnée à 19 heures et aura dans ses rangs le directeur du service français anti-blanchiment (Tracfin) Guillaume Valette-Valla, le nouveau directeur général du Trésor Bertrand Dumont, et Robert Ophèle qui porte la candidature parisienne.
Le dispositif français « aux meilleurs standards mondiaux »
Le dispositif français de lutte contre le blanchiment est « aux meilleurs standards mondiaux » et produit d’excellents résultats, a fait valoir ce mardi une source au ministère des Finances, pour justifier l’intérêt d’installer le siège de l’AMLA à Paris. Parmi ses atouts, la France met aussi en avant les potentielles synergies avec les autres agences basées dans la capitale, qu’il s’agisse du Groupe d’action financière (GAFI), organisme chargé déjà de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme, l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), l’Autorité bancaire européenne (EBA) et l’OCDE.
Tout en abritant déjà des institutions continentales à l’instar de l’EBA, la France compte assez peu de fonctionnaires européens, fait aussi valoir la source à Bercy pour mettre en avant la candidature française : 1 300 à Paris contre 37 000 en Belgique, 5.400 en Allemagne, et 2.100 en Espagne.
Neufs villes candidates
Neuf villes ont déposé leur candidature auprès de la Commission européenne : Paris, Bruxelles, Francfort, Dublin, Madrid, Rome, Riga, Vilnius et Vienne. Le Parlement européen et le Conseil devront décider de la ville qui accueillera la future AMLA et ses quelque 250 employés, probablement dans la deuxième partie de février.
Dotée de pouvoirs de surveillance et de sanctions afin d’assurer le respect des règles financières européennes, l’AMLA supervisera directement une quarantaine d’établissements de crédits et institutions financières jugés les plus à risque, y compris des fournisseurs de services de crypto-actifs. Les activités financières suspectes pèsent environ 1 % du produit intérieur brut de l’UE, soit quelque 130 milliards d’euros, selon l’agence européenne de police Europol.
Ouvrages sur un objet comparable:
Appel à la justice de l’État,Ouvrage .
Libertés et sûreté dans un monde dangereux,Le livre .
Quelle justice pour la France ?,(la couverture) .